Loin, très loin de chez nous.

Nous avons profité d'une petite pause pour contempler la beauté du lac Waihola.

Et les magnifiques reflets dans ses eaux, symétrie presque parfaite retrouvée plus tard, beaucoup plus tard au lac Matheson.

Comme bien souvent, nous ne sommes pas seuls

Direction Milton où nous avons fait qu'un petit arrêt au Point I, pas regrettable non plus.

Une vieille dame tenait la permanence et finit par nous demander d'où nous venions. Mon accent ne devait pas faire très local.

Tahiti, you're french. Ben oui qu'on est français.... Pourquoi?

Elle nous entraîne au fond de la salle pour nous montrer un coin expo où l'histoire maritime de Milton se mélange à celle de la France par l'échouage d'un trois mâts tricolore en 1907 qui devait rallié la......Polynésie française, Tahiti pour ne pas la citer. Que le monde est petit!

Nous avons donc eu droit à des explications très gentilles à grand renfort de photos  tout en admirant quelques vestiges récupérés après le naufrage qui s'était quand même terminé à moindre mal, l'équipage avait été sauvé.

Comme mon papa va rentrer à la maison cette semaine (il a été très affaibli durant des semaines), lui qui a passé une bonne partie de sa carrière professionnelle dans le milieu de la marine marchande, je lui laisse ce lien ainsi que, pour tous ceux intéressés. L'histoire y est rapportée avec plus de détails. http://www.newzeal.com/theme/Ships/MM/MargueriteMirabaud.htm

Pour finir, je vous parle de la route construite pour une bonne partie au raz de l'eau qui longe la Otago Péninsula, de Dunedin jusqu'à la pointe de Taiaroa.

Elle nous a fait découvrir, ses villages en fond de baies, des cabanes sur l'eau, des coins très urbanisés jusqu'à ceux beaucoup plus sauvages en bout de presqu'île

Quelques photos pour terminer :

Il est temps pour nous de quitter la Otago Peninsula et Dunedin pour poursuivre notre voyage.

Nous voilà sur la route des sommets de l' Otago Péninsula avec sa route en lacets peu fréquentée, ses vues splendides avec toujours pour moi la place de choix, côté... précipice!

et puis la route bascule vers l'autre versant:

Voilà, la civilisation nous attend.

Très, très belle presqu'île, à voir absolument, dommage que nous restons pas plus longtemps.... avec toutes ces randonnées à faire.

Comme je vous disais sur mon post précédent, je vais vous parler d'Allans Beach.

Enfin pas sur l'origine du nom de cette plage, pour nous c'est juste une belle plage battue par le vent et les vagues avec un nom plus que familier.

Par contre, je peux vous dire que nous avons trouvé notre Allan.

Et  de face, bien gros, bien vivant.

Et je ne vous dis pas le mal pour la faire approcher suffisamment près, pour la photo.

Mine de rien, il est très imposant même s'il resta bien immobile comme étranger à notre présente. Je les ai vu se déplacer et ils sont plein d'agilité, donc prudence!

Nous voilà sur la route des Hauts de l'Otago Peninsula, la Highcliff Road avec pour commencer, un

Nous commençons par longer la route de la ceinture (vraiment au raz de la côte).

Après une pointe,

Traversée d'un village de pécheurs.

Nous allons abandonné le littoral pour nous rendre sur l'autre côté de la péninsule, très sauvage, beaucoup moins habité aussi.

avec ses collines, ses monts et ses moutons un peu partout comme toujours.

Direction Allans Beach qui parait encore loin.

La prochaine fois, je vous parle d'Allans et de sa plage (une boutade entre mon époux et nous).

Notre découverte de la "Otago Peninsula" débute par son extrême pointe:

La côte nord reste sur notre gauche, de l'autre côté du bras de mer.

Un coup d'oeil sur l'autre côté de la pointe, une côte déchiquetée et très abrupte, inaccessible par la mer.

 Une colonie d'albatros vit sur cette pointe.

 Un centre leur est d'ailleurs consacré. Vous pouvez moyennant finance faire le tour de la pointe, les approcher ainsi que leur nichée.

Autrement, il faut attendre que ces oiseaux de grande envergure en vol viennent raser les touristes sur les sentiers de cette pointe.

Impressionnante cette masse blanche juste au-dessus de votre tête passée la seconde d'affolement quand on ne s'y attend pas. C'est peut être un jeu pour eux.

Il est bien difficile aussi de prendre une photo à cette allure.Heureusement ils volent souvent autour de la pointe en face de nous, planant avec le vent.

Nous arrivons sur la dernière grande ville de l'île du sud que nous visiterons sur la côte est: Dunedin.

Un centre ville qui n'est pas sans rappeler Christchurch, avec de beaux bâtiments d'époque.

Direction le Point i sur la place du centre ville," The Octagon" et une dame qui parlait français. Yes, ça fait du bien!

Après-midi lèche-vitrines et achats en tout genre, avec pour finir visite de la vieille gare de style édouardien.

Vieille mais merveilleusement conservée à l'intérieur comme à l'extérieur.

Avant de quitter la ville,

je vous montre encore cette rue qui grimpe fortement sur une des collines de la ville et qui n'est pas sans penser à celle déjà vue à Oamaru.

Pas pour nous cette fois-ci,

nous partons par là direction la Péninsule d'Otago à la recherche de notre Camping pour la nuit .

Demain place à la nature dans cette très grande péninsule qui regorge de chemins de randonnées et de vues vertigineuses.

Arrêt Déjeuner côté mer avant d'arriver à Shag Point.

Une côte sauvage avec beaucoup d'oiseaux qui se laissaient assez facilement approcher.

Nous quittons la route principale pour une plus petite vers la pointe avec pour objectif, rechercher la colonie de phoques qui devait se trouver dans le coin.

Et devinez quoi, nous les avons trouvé.

Nous tombons nez à nez sur une douzaine de phoques sur une première pointe. Nous sommes très vite repérés même si nous faisons peu de bruit. Cela dit, celui qui se redresse n'a pas l'air inquiet.

En marchant un peu, nous en trouvons d'autres sur la pointe suivante.

Là, ils sont si nombreux que ma fille en perd le comptage.

Ils dorment tous ou presque. Un de temps en temps relève le museau. Ont-ils des guetteurs dans leur colonie?

Là aussi, on nous regarde avec assistance tout en humant l'air. Sommes-nous indésirables?

Je n'avais jamais vu ces bêtes d'aussi près. Elles sont belles, très belles. Elles émettent des grognements de temps à autre.

Nous avons vu un petit se faire ramener par sa mère et se rendormir sagement, un gros se faire chasser par un autre. C'est fou l'agilité de ces bêtes quand il faut.

C'est vraiment un très beau spectacle!

Avec un site en particulier, une plage, avec d'étranges rochers, les Moeraki Boulders.

Caprices ou merveilles de la nature pour ces gros rochers en forme de boules (des oeufs de dinosaures d'après ma fille), qui au gré du temps se détachent lentement de la dune.

Ils sont constituées de différents sédiments qui mettent plus ou moins de temps à s'éffriter d'où ces étranges rochers.

Une promenade spéciale en bord de l'Océan Pacifique à ne pas manquer.

Voilà au sud de la plage, la Moeraki Point et son petit village que nous ne verrons pas, pour cause de déjeuner.

Nous voilà dans la Arbour Street. Peut être la plus vieille rue de la ville qui par les inscriptions gravées sur les façades témoignent des anciennes activités portuaires et commerciales, mais aussi d'autres plus récentes pour notre plus grand plaisir.

Brocante, vente et filage de la laine, spiritueux, vêtements, bibelots, expositions de trésors du temps passé aux fils des portes de ces anciens entrepôts où il fait bon flâner.

 Il y aurait encore beaucoup à montrer et encore plus à acheter, mais nous n'avons que quelques valises, une chance pour la CB.

Un autre bâtiment The Woolstone Complex a attiré mon mari en premier, en fait pas que lui.

Et oui, un rez-de-chaussée avec un musée de vieux tacots (enfin, pas tous si vieux que ça).

Je ne suis pas en reste non plus, pour moi, un magasin de souvenirs attenant au musée et la dame qui le tient très sympathique.

Avant de s'en aller, un escalier vous invite à monter.

Dommage, les tous petits magasins sont ouverts que le dimanche.

C'est une partie de la ville qui mérite plus qu'un arrêt, nous avons beaucoup aimé nous balader dehors comme dedans.

Il ne reste plus qu'à ramasser nos achats et repartir "Sur la route, lala lala".

Pardon je m'égare.