Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Loin, très loin de chez nous.
hawaii
11 juillet 2010

Un point de vue

Notre horizon s'élargit d'un seul coup avec le retour de l'océan. Nous allons d'ailleurs le longer pendant un moment jusqu'à la fin de la route, Enfin du moins celle autorisée pour tous les véhicules.

 

L'entrée de la vallée n'est accessible qu'en 4x4, à pied...

Il est trop tard pour descendre jeter un coup d'oeil sur les cascades au fond de vallée.

Nous nous arrêterons donc en cette fin d'après midi au point de vue sur cette vallée sacrée et royale au temps jadis.

Le côté mer s'étend à perte de vue avec une succession de falaises.

A nos pieds, une longue plage de sable noir battue par les vagues.

De la vallée qui est toujours habitée, on n'en voit qu'une partie.

Elle parait retirée du reste du monde, coincée entre ses montagnes ou plutôt ces falaises. 

En sortant du point de vue, nous retraversons le village de Honoka'a.

Une village avec ses bâtiments de la rue principale recouvert de bois voir pour les plus anciens tout en bois.

Des devantures de magasins aussi très agréables mais c'est reconnu que le bois parait toujours plus chaleureux que le béton.

Voilà nous retournons vers le sud, sur cette côte est, celle qui nous ramènera vers Hilo.

Enfin pas tout de site...

Encore pas mal de choses à vous montrer ...

0

Publicité
Publicité
5 juillet 2010

vers le nord ouest

Laissant une traversée de Kona dans les embouteillages avec une vue du palais de la reine sous les travaux, nous nous dégageons de cette côte très sud de la France en plein été qui ne nous donna aucune envie de nous y attarder.

Direction le nord donc pour trouver une plage pour notre pique-nique. Mais avant nous traversons une région très aride parsemée d'herbes desséchées avec des touches de vert par-ci par-là.

Mais le plus étonnant, ceux sont ces inscriptions en masse qui recouvrent ce sol très noir de part et d'autre de la route.

Très visibles, nous avons pris cela au premier abord pour de la peinture mais pas du tout, les gens ont laissé à l'aide de petits cailloux blancs leur marque de passage. Un prénom, un symbole, Il y en a sur des kilomètres et des kilomètres ce qui casse la monotonie du paysage.

Nous voilà sur le bord d'une plage pour déjeuner et un bain bien mérité dans un endroit très clean où se mêlent grands hôtels, galeries marchandes pour touristes plus ou moins fortunés. On sent que les touristes bougent très peu pendant leur séjour.

Un endroit huppé, quoi! A tel point que l'on finit par se demander si l'on pouvait manger sur la plage. Personne ne nous dit rien. Il faut dire que plus étrangers que nous, il n'y a pas avec notre beau français aux lèvres.

Très agréable cet endroit un brin artificiel ( là je parle du sable blanc et de la lave très noire à une vingtaine de mètres de là) malgré un peu de vent, nous retrouvâmes les sensations de bain en océan ce que ne connaissait pas ma fille.  

On se moqua d'elle car à l'époque elle avait déjà son niveau 1 et plongeait en océan jusqu'à 29 mètres parmi les requins sans arrière pensées alors qu'elle nous fit des manières pour entrer dans l'eau. C'est sûr, pas de transparence ici, ce n'est pas un lagon.

Poursuite de la remontée vers le nord que nous laisserons pour une traversée vers les hauts plateaux de l'est et la ville de Waimea née d'un ranch qui existe toujours.

C'est la région d'élevage de Big Island, ses verts pâturages et sa pluie que nous tarderons pas à ramasser. Le contraste est saisissant entre l'est et l'ouest de Waimea.

29 juin 2010

La côte ouest

Un autre arrêt avant de traverser Kona, pour une visite sur un site historique.

 Sur un domaine royal hawaiien interdit d'accès à une certaine époque et où l'on peut admirer au fils de notre marche sur le sable, la reconstitution d'habitation, de temple, de mausolée,  

Approcher le mode de vie de l'époque et les vestiges de l'ancien temps.

Ici leurs tikis sont très imposants comme aux Iles Marquises ou à l'île de Pâques par contre ils ont des têtes bien plus longues et très sculptées.

Je vous montre des jeux à même la pierre dont le second est d'époque, nous dit-on.

Une plongée dans leur histoire qui, par bien des côtés, est similaire aux us et coutumes de celle de la Polynésie Française, des cousins éloignés mais pas si lointain que cela.

Nous sommes à une des extrémités du triangle polynésien (Hawaii, Nouvelle Zélande, Ile de Pâques).

Je n'oublie pas de vous dire qu'un dépliant en français existe aussi à l'entrée, destiné aux fainéants genre nous. Bien sur ma fille a eu celui en anglais ou plutôt en américain. C'est encore elle qui nous a donné tout au long de la visite les explications. Non mais!

23 juin 2010

La côte sud ouest

Nous voilà de nouveau sur la route de ceinture du sud ouest de l'île, entourés de verdure sauf bien sur quand le côté volcanique reprend ses droits.

Nous croiserons donc un certain nombre de coulées et de zones habitées successives. Très troublante cette cohabitation qui pour nous européens serait à peine pensable à défaut de nous faire fuir.

Plusieurs visites sont prévues au programme.

Notre premier arrêt sera pour cette très ancienne église catholique entièrement peinte.

Des oeuvres magnifiques peintes sur les murs sans oublier le plafond lui aussi superbe. Hélas cette petite église est attaquée par les termites et a besoin de la générosité des visiteurs pour sa rénovation.

Son jardin et cimetière ajoutent de la beauté aux lieux. De belles statues trônent parmi les tombes.

Au gré des allées, certaines tombes sont juste recouvertes de pierre. Pauvreté où ancienneté peu importe, l'endroit est très reposant, solennel et très fleuri.

Un beau lieu à voir que vous descendiez de Kona ou de Volcano Village.

17 juin 2010

Tour de l'île

Derniers regards sur cette partie de l'île en descendant la très longue et très droite H11 qui nous amène sur la côte ouest de Big Island au raz de l'eau avec des paysages de plus en plus verdoyants.

Un premier arrêt sur une belle plage de sable noir balayée par le vent. De splendides tortues avancent ou dorment sur le sable tiède.

En nous baladant le long de cette plage, nous en avons vu deux autres dans l'eau même si ce n'est pas facile de les repérer. Elles se confondent facilement avec les fonds.

Publicité
Publicité
11 juin 2010

Lave en folie

Le dernier soir à Hilo, nous sommes montés voir côté océan, l'éruption.

Le parking n'étant plus accessible après 20h, nous sommes arrivés avant le coucher de soleil pour accéder au site plus facilement.

Déception, un seul chemin balisé et pas le droit d'approcher des coulées des pentes en face de nous.

Une petite marche nous amène à un point de vue là aussi assez éloigné de l'endroit où se jette la lave dans l'océan à cause de risques d'effrondrement de la côte.

Heureusement, nous sommes venus en soirée car le spectacle est toujours plus voyant et plus beau de nuit.

Nous voilà donc sur le site en attendant la nuit. Heureusement il ne fait pas froid, nous sommes au raz de l'eau où presque.

5 juin 2010

un endroit insolite

Nous descendons dans le fond d'un petit cratère. Quand je dis petit c'est qu'il est par apport aux monstres que l'on a pu admirer, vraiment à taille humaine et remplit de végétations.

D'ailleurs, on en voit finalement le fond à travers fougères et arbres. Mais ce n'est pas le but de la promenade.

Nous sommes à la recherche d'un lava tube. Ce n'est pas le premier que l'on traverse. Il en existe ici à Tahiti, sur l'île de la Réunion aussi.

En fait je pense que c'est un phénomène souvent reproduit dans toute île volcanique jeune un peu comme les trous du souffleur que nous avons pu admirer à Hawaii, à Tahiti ainsi qu'à la Réunion.

Pour en revenir à notre promenade, nous suivrons le chemin jusqu'au bout pour arriver à un petit pont et un trou dans la paroi en face de nous.

Une traversée à la lumière artificiel de ce tunnel naturel de lave qui fût évacuée, poussée par le gaz accumulé d'un côté lors d'une éruption. C'est en gros ce qu'on appelle un lava tube.

Ce couloir naturel poreux haut de plusieurs mètres qui par moment vous arrose gentiment est long de 100m pour sa partie éclairée. Il porte le nom de celui qui le découvrit, c'est le Thurston lava tube. 

Petite visite guidée dans cette partie éclairée:

Je savais qu'il y avait une partie non éclairée accessible, nous avions avec nous une lampe pour continuer un moment dans le noir mais pas tout seul. Pas de photos, trop occupés à avancer dans une quasi nuit avec en plus des gouttes qui coulaient du plafond, bref l'aventure était dans l'air ce jour-là (lol).

Revenus à la surface, nous avons terminé notre retour toujours dans une végétation dense.

29 mai 2010

coups d'oeil

Un coup d'oeil tout d'abord du jardin de notre location assez spectaculaire.

Recouvert de hautes, très autres fougères arborescentes et d'arbres qui donnaient l'impression d'un toit végétal. Peut être une protection naturelle des fumées du volcan à deux pas, qui n'empêchait pas les fleurs de pousser au raz du sol.

 

Et pour les curieux, je vous montre aussi l'intérieur de cette location aux couleurs locales avec posters, cartes et photos du parc national des volcans.

Un endroit calme, confortable et charmant où nous nous sommes sentis bien dès notre arrivée.

24 mai 2010

Pétroghyphes

Un nouvel arrêt sur un site empreint d'archéologie et d'histoire.

Bien sur, comme bien souvent, y arriver se mérite et nous voilà devant sur une nouvelle immensité de lave.

Deux trois kilomètres de rando vont nous permettre de voir de près ces arbres pétrifiés tout en suivant ce chemin plus ou moins facile avec ses petits tas de cailloux comme repère.

Au bout une passerelle tout autour du site principal, surplombant le sol.

A nos pieds, sur les roches des pétroglyphes à foison.

 

Le peuple ancien hawaiien gravait dans la pierre, les évènements importants de leur vie, de leur histoire.

Il est étonnant vu la situation géographique qu'elles aient été épargnées par les éruptions et coulées de lave depuis tant de temps.

2 mai 2010

Quand la nature reprend ses droits

Le but ( entre autre) de descendre sur la côte est d'aller à l'encontre de cette route qui fut coupée par la lave, endroit que l'on peut rejoindre à pied.

Là où elle n'a pas sévit, le paysage reste intact comme au niveau de ce tronçon épargné.

Et pourtant un peu plus loin, il est vite très difficile de retrouver le bitume de la route au fur à mesure de notre marche.

En tout cas le spectacle est à nos pieds.

Toute cette lave sous toutes ses formes, sans oublier les couleurs virant d'un gris profond à l'argent en passant par le bleu, du marron au vieux rose. Epoustouflant!

Nous escaladerons un petit moment cette immense étendue  de lave avant de faire demi tour.

 

Par ce côté, par question d'atteindre la coulée du moment, trop loin et interdite d'acces de toute façon. Mais ce n'est que partie remise!

Nous pouvons toujours admirer les deux colonnes de fumée qui montent très hauts dans le ciel.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité
Archives
Publicité