Loin, très loin de chez nous.

Un cyclone ayant sévit sur l'Australie, nous commencions à ressentir les prémices de ce qu'il en restait. Enfin pas nous en fond de fjord mais, en mer entre l'île sud et nord, le vent entraînant une forte houle interdisait tout départ du ferry avant le lendemain après-midi.

Qu'à cela ne tienne, la région est belle, nous y passerons une nuit de plus.

Mais pour l'instant place à un petit tour de la ville et ses magasins de souvenirs fort sympathiques de la rue principale, côté front de mer.

Le front de mer que nous arpentons par la même occasion surtout que le temps est magnifique.

D'un côté, le paradis des enfants avec petit arrêt obligé, si nous ne voulons pas la tête.

De l'autre, suivra une petite ballade avec un sitting sur ces bancs originaux

Il nous reste à remonter vers le nord pour une jolie baie où nous passerons la nuit.

Le but ( entre autre) de descendre sur la côte est d'aller à l'encontre de cette route qui fut coupée par la lave, endroit que l'on peut rejoindre à pied.

Là où elle n'a pas sévit, le paysage reste intact comme au niveau de ce tronçon épargné.

Et pourtant un peu plus loin, il est vite très difficile de retrouver le bitume de la route au fur à mesure de notre marche.

En tout cas le spectacle est à nos pieds.

Toute cette lave sous toutes ses formes, sans oublier les couleurs virant d'un gris profond à l'argent en passant par le bleu, du marron au vieux rose. Epoustouflant!

Nous escaladerons un petit moment cette immense étendue  de lave avant de faire demi tour.

Par ce côté, par question d'atteindre la coulée du moment, trop loin et interdite d'acces de toute façon. Mais ce n'est que partie remise!

Nous pouvons toujours admirer les deux colonnes de fumée qui montent très hauts dans le ciel.

Pour cela, il faut s'arrêter à un point de vue qui permet de découvrir ce côté primitif si sauvage de Big Island.

Bien sur, s'il n'y avait pas eu de courant d'air nous ramenant les fumées de l'éruption du moment, nous aurions eu une vue plus dégagée, il fait si beau!

A défaut de mieux,...

Allons voir cela d'un peu plus près, en empruntant l'unique route du coin.

Peut être verrons-nous les fumées de l'éruption.

Tout aussi spectaculaire ces coulées de lave d'en bas!

Et puis en nous rapprochant du bord de côte, enfin une autre vue sur l'éruption en cours qui de ce côté-ci se jette dans l'océan.

Nous sommes à des kilomètres du cratère principal du Kilauea et pourtant, c'est la même éruption.

Des coulées de lave nous en rencontrons un certain nombre en descendant vers le point de vue sur la côte sud de l'île.

Spectacle continu sur ces coulées figées par-ci par-là dans de drôles de figures sans parler de la végétation qui reprend ses droits petit à petit.

Un autre en descendant cette chaîne de cratères, est celui de Puhimau carter. Après quelques minutes de marche du parking,vous arrivez à un point de vue qui surplombe un trou énorme. En comparant la hauteur des arbres qui se trouvent sur l'autre versant vous vous donnez une idée de la profondeur du cratère.

Nouvel arrêt plus bas, pour le Pauahi crater beaucoup plus étendu presque en forme de cône.

Tout aussi grandiose et insoupçonnable à 200m de là.

Après les cratères, on passe aux coulées de lave et sur cette route qui nous amène vers les bas de l'île, nous serons gâtés.

Encore un bras de fjord a traversé et nous y sommes presque.

Dans le fond de ce bras nous nous rendons enfin compte où arrivent tous ces camions que nous avons croisés ou suivis depuis un bon moment. Nous somme ici en plein dans le commerce du bois et cela se voit.

Je n'avais jamais vu autant de bois stocké. Pourtant nous en avons croisé dans les ports.

De l'autre côté du point de vue, une première vue sur Picton et son ferry, notre ferry peut être. Même le train y entre, impressionnant!

Un coin splendide de Nouvelle Zélande, peut être le plus beau à mes yeux, avec ses petites anses, ses baies, ses eaux paisibles, ses maisons cachées dans la végétation, ses bateaux.

Bon d'accord, si vous roulez à bonne vitesse, vous passerez sans même les voir. Mais si vous avez le temps, au détour d'un virage ou un coup d'oeil à travers la végétation vous fera découvrir ce genre de paysage.

 Et puis la route s'enfonce de nouveau dans la montagne, nous changeons de cap pour enfin voir Picton.

Sur cette autre face de la pointe un paysage à vous couper le souffle dans une atmosphère fraîche et un silence que seule la nature sait nous donner.

Cette route touristique était des plus prometteuses. Mais pour l'instant notre souci était de trouver le point d'arrêt de préférence près de l'eau, pour le déjeuner.

La marée basse ne ternira même pas la beauté environnante et ces montagnes qui s'étendent à l'infini avec ces beaux bras de mer qui serpentent entre elles.

Après Havelock, nous continuons notre route vers Picton. Puisque nous sommes en vacances, autant prendre la route touristique, un choix heureux.

Des vues splendides, des paysages somptueux car nous prenons régulièrement de la hauteur tout au long de cette route. En plus, il faisait vraiment très beau.

Pour vous donner un premier aperçu, un arrêt s'impose à ce premier point de vue, juste en face de Havelock.

Dans ce pays de fjords, il faut souvent grimper pour admirer la grandiosité des lieux.

Nous voilà donc bon pour une petite grimpette, histoire de montrer que ces vacances ne sont pas qu'oisives (lol).

Très bien agencé ce point de vues qui après quelques efforts vous donne,

une première vue sur Havelock, la région montagneuse environnante sans oublier le bras du fjord à nos pieds, est à marée basse.

Sur l'autre versant de cette pointe, le paysage est tout aussi magnifique:

Pour en revenir au cratère par lui-même, il est bien plus petit que le cratère principal. Mais nous en voyons le tour et contrairement à d'autres cratères par la suite, entièrement le fond. Sur ses bords, le magma a laissé en refroidissant de grandes fissures.

De la fumée s'échappe en bas des parois ainsi qu'en milieu de cratère. Malgré cela, pas mal de gens sont en randonnée.

Dommage, nous n'en aurons pas le temps. Mais pas de regrets, nous avons beaucoup crapahuté sur la lave sur le site de la Fournaise à la Réunion, marchant parmi les cratons et la végétation éparse mais bien présente comme ici d'ailleurs, si vous regardez bien la photo ci-dessous.

Et puis, il nous reste tellement de chose à voir.