Loin, très loin de chez nous.

Nous sommes allés à la découverte de ces bâtiments en pierres du pays datant des années 1880 dans ce qui est appelé le "Historic Precinct".

Au sud de la ville, ce que je qualifierai de quartier historique incluant une partie du port est laissé plus au calme par un axe nord-sud (Timaru-Dunedin) dévié avant d'y arriver.

Des bâtiments à l'architecture somptueuse dont les façades magnifiques vous laissent à rêver l'époque des beaux jours de Oamaru.

La prochaine fois, je vous emmène par là, de vieux batiments plus ou moins rénovés renfermant des trésors.

Du point de vue, on s'était rendu compte d'un grand nombre de petites bêtes sur la jetée du bout du port. Pingouins, oiseaux, à voir de plus près.

Tous les dépliants vous invitent à aller voir les colonies de pingouins d'Oamaru.

Des petits pingouins bleus, environ 25cm, que hélas, nous n'avons pas réussi à voir.

Ils ne rentrent qu'à la tombée de la nuit et la tombée de la nuit est encore loin, trop loin, trop de fatigue. Il nous faudra attendre Auckland et son zoo, en fin de séjour, pour les découvrir.

Un peu déçu, nous avons quand même admiré avant de quitter le port, toute cette colonie d'oiseaux dont je ne connais pas le nom. Si quelqu'un passe par là et peut me renseigner, ce serait super!

Ils ont élu domicile le soir sur ce vieux ponton condamné et il est impressionnant de voir leur nombre:

On ferait tâche parmi eux. Ils sont vraiment chez eux et ne bronchent même pas, que ce soit au passage de rares voitures sur la rue voisine ou à l'approche des curieux comme nous.

Nous avons tenté notre chance avec une autre colonie plus visible  à cette heure-là, au sud d'Oamaru, à Bushey beach.

Après un bon moment, nous avons vu arriver de petits pingouins. Un à un, au fils des vagues, ils sortaient de l'océan pour rejoindre la verdure, le long de la falaise. Ils y passent leur nuit.

Si petits, une soixantaine de cm avec une barre jaune sur leur tête (d'où leur nom), si mignons, si étrangers à tous ces hommes qui les regardent du haut de la falaise.

Sur la plage un peu plus loin, complètement étrangers au spectacle dont nous étions si friands, deux phoques dormaient. Sur tout le temps de notre présence, celui de gauche n'a jamais bronché.

La vie est belle à Bushy Beach.

Nous avons traversé cette ville en début de soirée, heure à laquelle tout le monde est rentré chez soi. Peu de monde dans les rues, nous avons donc pu arriver facilement au sud de la ville pour la suite de nos visites.

13000 habitants pour une ville toute en longueur avec la mer comme voisine.

Elle se développa autour de son port qui n'apporta pas en son époque, d'après ce que j'ai lu, la reconnaissance et le développement escompté.

Nous en attendant, nous avons beaucoup aimé: les bâtiments d'époque et ils sont nombreux; son port que je vous montrerai et tout ce monde d'oiseaux, pingouins, phoques qui vous laisse rêveur, étonné devant tant de fragilité et de beauté.

Notre premier objectif, un look out repéré sur la carte de la ville où j'espérais une belle vue d'ensemble.

Mais d'abord, la route à empreinté... C'est par là:

Je vous rassure la vue vaut la montée. Va falloir redescendre aussi!

Mais bon pour l'instant....

D'un peu plus près,

Voilà, il nous reste plus qu'à redescendre et trouver notre camping.

Il y a un site, après avoir vu une photo sur un blog que je voulais visiter malgré le détour engendré.

Comme pour Akaroa, il nous faudra faire un aller-retour pour le voir, mais cette fois côté montagne enfin plutôt  hauts plateaux,

Détour pas des moindres pour voir ce site très spécial qui a servi de paysage dans le film " le Monde de Narmia". Je n'ai jamais vu ce film mais ma fille m'a dit que la bataille finale s'y déroulait.

Une fois grimpé pendant un long moment, nous retrouvons le soleil et un paysage plus plat.

Juste avant le village de Duntroon et après quelques kilomètres au milieu de nulle part où presque, une pancarte vous annonce que vous touchez au but.

L'endroit est battu par le vent, il fait froid pour nous ici, et c'est bien couvert que nous avons commencé le tour du site.

Je suis tellement perdue dans mes souvenirs que j'ai oublié de vous dire ce qu'était Elephants Rocks.

C'est un champ immense de rochers de grandes tailles et pour certains énormes. Une partie de ces rocs,avec plus ou moins d'imagination, ressemblent à des éléphants debout, couchés.... D'où le nom du lieu.

Nous avons passé un bon moment à nous balader entre ces mastodontes avec un soleil qui nous a fait quelques belles apparitions.

Je finirai par regarder le film. D'après ma fille, il est temps.

C'est sûr, il y a des grands manques à ma culture cinéphile, surtout qu'en plus le deuxième est sorti en salle.....

Nous sommes donc partis vers la plage où nous avons pu stationner et déjeuner comme beaucoup d'autres le long de cette baie aménagée pour. Un parking en herbe avec tables et bancs pour pique-nique.

Mais avant de manger, la mer nous appelle, pas pour un bain mais juste une ballade sur le sable. C'est marée basse, du coup la plage est immense. 

  Pendant le déjeuner, nous avons assisté à quelques passages qui ont réjoui mon mari:

Nous pourrons admirer souvent pendant notre voyage de belles voitures. En dehors des musées, il est souvent très appréciable d'en croiser sur les routes.

Voilà, il est temps de repartir vers la suite de notre voyage.

Nous reprenons la route vers le sud.

Mais avant d'aller à Oamaru, notre arrêt du soir, nous ferons un détour par les hauteurs pour voir.....

Mais, je vous en dirai plus la prochaine fois.

Ashburton est une ville toute en longueur, un quadrillage de rues dont les principales la traversent du nord au sud.

Ma plus grande déception fût de ne pouvoir visiter le Ashford Craft village à la découverte du filage de la laine en autre qui, hélas, était très...fermé. De dépit, je me suis mis à la recherche de ce petit magasin de patch (j'adore tout ce qui est broderies, tissus) que j'avais repéré sur internet. Et là, je ne fus pas déçue, mais pas du tout.

Le lendemain, nous voilà à nouveau sur la route, direction sud.

C'est  une région bien plate, agricole que l'on traverse.

Ce qui m'a surpris dans leur campagne, sont les talus ou plutôt leurs absences. A la place, étaient plantées des haies de conifères. Rien de très surprenant aux premiers abords, si ce n'est que ces haies-là sont le plus souvent aussi taillées que les haies de nos jardins en France.

En arrivant à Timaru, nous avons délaissé la ville pour sa baie.

C'est de la Piazza, que la vue est la plus globale sur Caroline Bay:

Sous le soleil, c'est un bel endroit. En plus d'une plage magnifique en fond, c'est un lieu dédié à la promenade avec ou sans guide.

Une partie de cette baie sert aussi à un grand carnaval en début de chaque année.

Je vous parlerai de notre arrêt déjeuner côté plage, la prochaine fois.

Nous quittons le village en fin d'après-midi. La route nous attend jusqu'à Ashburton; notre arrêt programmé du soir.

Mais avant un dernier coup d'oeil à cette magnifique baie:

La route en lacets jusqu'à Hilltop, vous vous souvenez!

A une variante près, cette fois-ci, je rase le côté montagne en remontant et non le vide de la descente!

Voilà plus de montagnes, de cols, de collines, de lac, que du plat et la campagne néo-zélandaise, la route, la route et le train. Banal, me direz-vous. Oui pour vous, mais nous, ce n'est pas en Polynésie que l'on voit passer le train et cette longueur de convoi, je n'en avais jamais vu.

Sur cette jetée, quelques magasins de souvenirs,excursions en mer, plongée, des bateaux aussi de pêche et surtout la vue.

Une vue magnifique de toute part.

Un phare qui à l'origine était à Akaroa Head et fût ramené à cet endroit en 1989 pour être préservé . On peut aussi le visiter.

Au pied de ce phare, une vue superbe de toute part qui laisse paraître une douceur de vivre que l'on retrouve dans le village.

Ceci dit, il faisait très très beau. Ca aide!

Dire qu'en préparant notre itinéraire, nous avions pensé zapper cette péninsule.  Erreur, elle vaut le détour et pas qu'un peu.

Merveilleux souvenir que cet après-midi à Akaroa, il faut dire que le soleil était au rendez-vous.

Nous n'avons pas cherché à nous garer en début de village. Nous l'avons traversé entièrement pour un autre parking plus centré sur ce que nous voulions voir.

Aujourd'hui, je vous parlerai du village côté "terre".

Un petit village de moins de 700 habitants mais régulièrement envahis par des visiteurs venant de toute part et il y en a beaucoup en cette journée de dimanche.

Ce que j'ai beaucoup aimé, leurs maisons en bois avec leur beau jardin que ne nous ne retrouvons pas dans nos paysages français.

Regardez:

 Quelques magasins le long de la rue principale qui traverse d'un bout à l'autre le village, avec un nom très français.....

Une enseigne aussi qui nous fait sourire en passant.

Pour l'histoire, un français avaient acheté les terres de la péninsule aux Maoris et le temps de constituer une compagnie en France pour coloniser ses terres et de revenir, les anglais avaient investi le coin.

Des français restèrent, d'où ces " french touch" un peu partout et cette photo prise sur la jetée du port:

Belle entrée en matière pour vous parler d'Akaroa, côté mer la prochaine fois!

Notre objectif de la journée: visiter le village d'Akaroa à la recherche de la  "French touch".

Mais avant, il faut redescendre la montagne toujours par la route en lacets avec des vues vertigineuses.

Avant d'arriver à Akaroa, il est temps de se faire :

L'après-midi sera consacrée à une grande ballade dans le village, un beau village avec ses maisons en bois peint, son phare toujours en bois et son port.