Au niveau des Sulfur Banks et des Steam Vents pour découvrir le site du plus gros volcan actif au monde, le Mauna Loa (je vous le montrerai plus tard) avec ses volcans et cratères.

Pour un peu on se croirait en plein "Cratère of the Moon" sur l'île nord de Nouvelle Zélande.

De la fumée s'échappe du long des parois en-dessous de nous, du sol aussi un peu partout jusqu'à de l'autre côté de la route.

En tout cas il est clairement indiqué qu'à la vue des températures souterraines, aucun arbre ne pousse dans cette zone.

Je n'ose même pas imaginer à quoi ressemble le sous-sol au-dessous de nos pieds.

Espérons que nous ne finissions pas cuits.

Du bord du point de vue, nous avons un premier regard sur le gigantisme du Kilauea dont le cratère Halema'uma'u (rien que ça) évacue lui aussi des fumées de gaz sulfureux dues à une éruption souterraine en cours.

De bon matin, nous voilà donc en route, prêts à explorer ce parc réputé pour ces sites volcaniques, avec l'intention de revoir des coulées de laves, des cratères, respirer un peu ces odeurs particulières à ce genre d'endroits.

Bref, s'imprégner de cette ambiance si particulière de la terre dans tout ce qu'elle a de plus primitive.

Ce qui est à savoir pour ceux qui comptent s'y rendre un jour, est que le ticket d'entrée est à conserver. En dehors de le mettre dans l'album de souvenirs, il sert de pass pour rentrer dans le parc pendant sept jours, ce qui laisse le temps de voir ou de revoir les différents sites en toute tranquillité.

Un petit tour au Visitor Center pour savoir ce que l'on doit éviter car l'avant veille, la TV annonçait qu'un des volcans se réveillait et était non accessible en partie. Nous avions un peu peur d'être restreint dans notre exploration du site.

Ils ne parlent quasiment pas français mais ont un guide papier, ce qui est sympathique.

L' impossibilité majeure du moment sera de ne pouvoir faire le tour du cratère principal.

Nous avons opté pour tout ce qui est accessible en voiture et en petites ballades à pied, mais pas de grandes randonnées. Nous n'aurions pas assez de temps et la seule que DH aurait voulu faire est fermée pour cause d'éruption.

Pas vraiment grâve, ce que nous avons vu nous laissera de beaux souvenirs et pour longtemps.

Encore plus haut, toujours le lit de cette rivière qui est de nouveau accessible.

Voilà, nous quittons Hilo pour la suite de notre voyage: Volcano Village à une cinquantaine de kilomètres de là.

Au programme des prochains jours: volcans, cratères et coulées de lave.

Nous remontons encore la rivière par la route jusqu'au point de vue suivant: les Boiling Pots.

De là, un petit sentier nous permet de descendre dans le lit de la Wailuku.

Nous nous rapprochons avec prudence le plus possible des cascades du côté le plus calme de son lit.

Sur notre droite, la rivière court avec beaucoup de force.

Je n'ose penser à ce que deviennent ces lieux en périodes de pluies continues.

Sur le chemin du retour, nous la longerons du côté de son plus gros débit.

J'aime le bruit de toute cette eau qui dévale par une série de cuvettes jusqu'à se perdre dans le lointain.

Une autre rivière au bout de la ville basse, a retenu notre attention. Des ponts qui l'enjambent, on peut avoir des vues successives sur son lit et même apercevoir de petites cascades.

Plus haut après quelques kilomètres, on la retrouve à un premier point de vue.

Il n'a pas beaucoup plu vu le débit de la chûte d'eau même si les après midi sont très couverts côté montagne.

Ce n'est donc pas spectaculaire mais le site est d'un reposant absolu malgré le monde qui passe pour admirer la beauté des lieux.

Dans la ville, en dehors des zones commerciales très dangereuses pour les CB mais tellement enivrantes, plusieurs endroits, monuments ont retenu notre attention.

Tout d'abord, la statue de Kamehameha (1750-1819) qui après maintes guerres tribales à Big Island mais aussi dans les autres îles, unifia l'archipel et devint le premier roi des îles d'Hawaii.

Il donna naissance à la dynastie de rois et reine d'Hawaii jusqu'au renversement en 1893 de la dernière reine.

Ma fille n'a pas résisté à prendre la pose après avoir vu deux hommes s'en amuser avant nous.

Derrière cette statue, un parc avec ses ponts vu par avion à notre arrivée.

Plus loin la vieille ville s'étend. Epargnée par les tsunamis, quelques bâtiments d'époque sont toujours debout.

A toucher le jardin de notre hôtel, un parc occupe une partie de la pointe où nous sommes.

Il porte le non de la dernière reine de Hawaii, Lili'uokalani.

Superbe décor pour cette ballade de fin d'après-midi.

Juste derrière dans le prolongement vers l'océan une minuscule île.

reliée au continent par un pont d'où le week end les jeunes aiment sauter.

A moins que vous préfériez une ballade sur l'eau. 

Après avoir récupérer notre voiture américaine, nous avons rejoins notre hôtel. La vue est magnifique de notre chambre.

Tout d'abord, une bonne partie de la ville basse de Hilo.

Côté mer, la baie avec la digue construite pour protéger la ville basse des tsunamis sans oublier la côte sud-est à perte de vue.

Cette digue que nous avons revu d'un point de vue de l'autre côté de la baie

 On comprend mieux le pourquoi de cette digue quand on voit les berges en dessous de nous. On pourrait se croire en raz de lagon à Tahiti, le lagon et le sable en moins.

 DH et la miss ont repéré la piscine. Ils ne perdent pas le nord, ces deux-là!

Quand à moi, une petite sieste s'impose. J'ai toujours autant de mal à dormir dans les avions.

Nous longeons Big Island par la côte est, au dessus des nuages d'abord avec une vue magnifique sur les "toits" de l'île.

Presque aussi haut que le Mont Blanc en France, certains sont accessibles par des routes hautes pas vraiment empruntées par tous. L'air se raréfie là-haut et il fait froid, d'ailleurs il y neige une partie de l'année.

Au bout d'un moment, nous repassons sous les nuages. Enfin l'île est visible de plus près, pleine de promesses, de belles vacances.

A moins de huit heures d'avion de chez nous, nous nous envolons sur Hawaiian Air Line qui décolle à presque minuit de Papeete. C'est la seule ligne directe de la semaine.

Nous passerons le reste de notre nuit à bord. Etant sur le même fuseau horaire, l'arrivée à l'aéroport international de Honolulu se fera de bon matin.

Ce n'est pas la fin de notre voyage. Après la douane, nous partons à la recherche de notre correspondance pour notre destination finale Hilo.

C'est une des deux villes principales de Big Island qui est la plus grande des îles de l'archipel et la plus tourmentée aussi, celle qui regorge d'éruptions volcaniques régulières. Nous devons y passer une semaine complète.

Pourquoi ce choix, surtout parce que nous avons vécu sur l'île de la Réunion avec le Piton de la Fournaise longuement en éruption en 1998, mais aussi les années suivantes. Souvenirs inoubliables!

Alors, l'envie de revoir ce côté de la nature une nouvelle fois...

Bien sûr, les autres îles comme Kauï, Mauï ou Molokaï doivent être splendides avec leurs paysages à couper le souffle, pas simple de faire un choix.

Mais nous, nous vivons déjà sous les tropiques, alors le côté volcanique en éruption a plus retenu notre attention. Il ne faut oublier non plus que côté paysages, Big Island n'est pas en reste.

En attendant, sagement installés dans notre avion direction sud-est, avec au passage vues sur différentes îles en bas, tout en bas.

Nous avons eu droit aux petites îles, celles qui restent cachées, les plus grandes et les plus connues, ce sera pour le retour.

Enfin, quand je dis les plus grandes, la plus grande de toutes est en vue et pour nous.

A bientôt pour la suite.